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«C’est clairement une volonté de m’empêcher de faire mon travail», affirme une journaliste

Le procès en appel de la journaliste Camille Krafft et d’un élu tourne autour de l’usage de l’expression «propriétaire voyou».

La journaliste Camille Krafft et le conseiller communal Benoît Gaillard (PS) lors du procès de première instance à Lausanne. © Keystone
La journaliste Camille Krafft et le conseiller communal Benoît Gaillard (PS) lors du procès de première instance à Lausanne. © Keystone

Raphaël Besson

Publié le 05.12.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Médias » Voyou? Quel sens donnez-vous à ce mot? La question ne mérite pas une longue réflexion, chacun ayant sans doute sa définition dans un cadre précis. Pourtant, ce sont bien quatre ans de procédure qui ont franchi lundi au Tribunal cantonal vaudois une nouvelle étape. La Cour d’appel devait se pencher sur le jugement du Tribunal de police de Lausanne qui avait acquitté le conseiller communal socialiste Benoît Gaillard et la journaliste Camille Krafft pour l’usage de «propriétaire voyou» contre un acteur de l’immobilier responsable de la «verrue de Bel-Air», autrement dit d’un chantier sans fin sur une place du centre-ville.

L’article litigieux remonte en effet au 21 mai 2019 et cela fait donc quatre ans que la justice est saisie de cette affaire, ce qui a un caractère en effet un peu «absurde», ainsi que l’a relevé la journaliste de 24 heures à l’époque, aujourd’hui au Temps.

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