Interview: Judith Fasel s’est reconvertie dans la chapellerie à Lyon
Enseignante de formation avant de rejoindre les médias fribourgeois, Judith Fasel gère aujourd’hui deux chapelleries centenaires au cœur de la Presqu’île lyonnaise.
Angélique Eggenschwiler
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Ce sont deux boutiques d’un autre temps. Deux institutions dans le paysage commercial lyonnais à la tête desquelles rien ne prédestinait Judith Fasel. Diplômée de l’école normale avant de rejoindre les colonnes des Freiburger Nachrichten puis les ondes de la DRS, la Singinoise semblait avoir trouvé sa voie au cœur de l’actualité fribourgeoise. Et puis Régis entre en scène au hasard d’une randonnée au Cervin qui se terminera dans l’arrière-boutique de la chapellerie Cartier, déjà aux mains du Lyonnais. En 2010, le couple rachète sa petite sœur Weiss pour perpétuer une tradition chapelière vieille de 125 ans dans l’étroit passage de l’Argue. Deux boutiques d’un autre temps donc qui, s’il s’arrête lorsque leur gérante déroule leur histoire, semble avoir trouvé ici sa plus fidèle gardienne.
Judith, à quand remonte cette passion pour les chapeaux?
Difficile à dire, j’ai acheté des chapeaux dès que j’ai commencé à gagner ma vie. Pourquoi exactement? Peut-être à cause de ma rel