La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Matières premières: Plus durable ne veut pas dire plus social dans le chocolat

La loi européenne contre la déforestation aggrave la situation déjà précaire des cultivateurs de cacao. Une coopérative de Côte d’Ivoire tire la sonnette d’alarme.

La Côte d’Ivoire et le Ghana sont de loin les deux plus grands pays producteurs de cacao, représentant presque 60% de la production mondiale. © Keystone
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont de loin les deux plus grands pays producteurs de cacao, représentant presque 60% de la production mondiale. © Keystone

Maude Bonvin

Publié le 18.07.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Aminata Bamba observe les effets du dérèglement climatique tous les jours en Côte d’Ivoire. «Cette année, la production de cacao a beaucoup reculé», déplore la responsable du développement durable auprès de la coopérative Ecookim. Différentes atteintes aux plantes, comme la maladie des pousses gonflées, détruisent les récoltes à grande échelle en Afrique de l’Ouest.

Aminata Bamba voit donc d’un bon œil la volonté européenne de davantage protéger les forêts, ces puits de carbone. Dès janvier 2025, il sera interdit d’écouler dans l’Union européenne (UE) des produits ayant contribué à la déforestation après le 30 décembre 2020. Ce nouveau règlement concerne non seulement le cacao mais aussi le café, l’huile de palme, le soja, le bœuf et le bois. Les entreprises suisses qui vendent ces produits sur le marché européen sont touchées par ce resserrement législatif.

«Cette couche administrative supplémentaire nous met sous for

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11