Editorial: Les Suisses peuvent voter pour autoriser l’avenir
Le rédacteur en chef de La Liberté, François Mauron, plaide pour la nouvelle loi sur l’électricité, qui favorise les énergies renouvelables indigènes.
François Mauron
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Peut-on garantir l’autonomie énergétique de la Suisse en lui permettant de produire davantage d’électricité, quitte à ce que la construction de nouvelles installations empiète sur la nature et le paysage? Appelés aux urnes le 9 juin prochain, les citoyens helvétiques doivent répondre à une question épineuse sur le plan environnemental.
Combattue par référendum, la loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûr reposant sur des énergies renouvelables doit permettre à notre pays de s’engager massivement dans la transition énergétique, tout en limitant sa dépendance à l’électricité étrangère, en particulier le nucléaire français. Pour ce faire, le texte mise sur les énergies renouvelables comme l’eau, le soleil ou le vent. Il liste également quinze projets de centrales hydroélectriques prioritaires, tel le rehaussement du barrage du Grimsel.
C’est bien connu: on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Le «principe de primauté», inscrit dans la nouvelle